MIZOTES EDITION


Il a bien fallu créer "Mizotes" car aucun éditeur (40 plus précisément) sur le marché ne voulait de
mon aquarium
"Mizotes", expression héritée du ch'ti que je traduis par "moi parmi les autres". Ca exclut les abjections de l'ego tout en reconnaissant sa singularité (!?).
J'aime la forêt vierge avec ses hasards, son libre arbitre, ses enchevêtrements et sa pourriture.
La poésie devrait être une fulgurance éruptive qui semblerait ignorer, tant elle la possèderait, l'extraordinaire logique scientifique du vivant qui englobe sa propre mort.
Comme une mathématique cosmique avec des étoiles filantes biologiques, ésotériques et philosophiques.
Ca reste une gageure et un but.
Aux jeux olympiques de la grèce antique il y avait une catégorie poésie.
A notre époque, il n'y a a plus de poésie aux jeux mais il y a des jeux paralympiques.
Par la force des choses, Mizotes est née de la fusion des époques, pour une poésie paralympique, ni normée, ni calibrée, ni formatée. Etonnante dans la diversité de ses félures. Où même les rimes sont sauvages dans leur précision diabolique; les prothèses modernes ont remplacé la jambe de bois. Où le vers libre n'est pas une escroquerie. Où les mots ne sont pas une vaisselle que l'on astique mais seulement des outils de la pensée magmatique.
Quand des tam-tams de brousse entraînent la lecture.
(Seuls des esprits malsains verront ici un regard malveillant sur le handicap... ou sur la brousse. Je leur demande pardon si je leur ai transmis ce regard).
Mizotes, une maison qui ne doute de rien... sauf de l'édité
Pour voltiger de surprise en surprises dans ces montagnes russes de la poésie il faut avoir l'esprit souple, la tripe solide et ...
beaucoup d'humour
avec un grand A
L'explosion de l'Ego et la provocation brident la compassion du lecteur
mais pas son animosité.
Tant mieux! Reste le texte. A voir!
Ici, pas de préface. Si j'en avais demandé une à quelqu'un que j'aimais, j'aurais eu l'impression de lui dire: "Flattez-moi Blaze" (cf.Film "La folie des grandeurs")